L’examen de la Loi sur la protection des renseignements personnels (PIPA) de l’Alberta actuellement en cours par le Comité permanent de gérance des ressources de l’Alberta (le Comité) se poursuit, et la commissaire à la protection de la vie privée du Canada a récemment comparu devant le Comité. À la lumière de cet examen, des changements pourraient être apportés aux lois sur les renseignements personnels du secteur privé en Alberta.
À la lumière de l’examen continu de la PIPA par le Comité, la commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Alberta, Diane McLeod, a formulé des recommandations en juin 2024 pour mettre à jour la PIPA afin de refléter l’état moderne de la technologie et la façon dont les renseignements personnels sont souvent partagés par les personnes avec les organisations. Parmi diverses recommandations, la commissaire McLeod a déclaré de façon générale que la PIPA devrait être modifiée pour inclure :
Pour ajouter à l’élan que des changements pourraient être à venir à PIPA, le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Philippe Dufresne, a comparu devant le Comité le 24 septembre 2024.
Dans son allocution, le commissaire Dufresne a expliqué en détail l’importance de l’interopérabilité des lois sur la protection de la vie privée. En termes simples, la commissaire Dufresne a réitéré que les Canadiens devraient avoir confiance que leurs renseignements personnels détenus par les organisations devraient être gardés en sécurité et protégés, peu importe où ils se trouvent ou sont transférés. Il convient de noter qu’un degré élevé d’interopérabilité profiterait en fait aux organisations, car les coûts de conformité seraient réduits.
Le commissaire Dufresne a également parlé des répercussions du projet de loi C-27, la Loi de mise en œuvre de la Charte du numérique. Actuellement à l’étude par le Comité permanent de l’industrie et de la technologie de la Chambre des communes, le projet de loi C-27 abrogerait, entre autres, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques et adopterait la Loi sur la protection de la vie privée des consommateurs (la LPPC).
Bon nombre des objectifs de la LPPC sont de nature semblable à ceux de la commissaire McLeod. C’est-à-dire que le commissaire Dufresne a reconnu certains droits fondamentaux à la vie privée dans son allocution du 24 septembre 2024, qui font écho aux recommandations antérieures de la commissaire McLeod.
Nous prévoyons que la LAPC aura une incidence importante sur les organisations sur l’étendue de l’examen réglementaire des organisations en ce qui concerne leurs pratiques en matière de protection de la vie privée. Pour une analyse plus approfondie de la LPPC, ainsi que d’autres répercussions du projet de loi C-27, veuillez consulter notre blogue précédent,
Il semble que le commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Alberta, ainsi que le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, partagent des principes communs en ce qui concerne le droit à la vie privée au21e siècle. Étant donné que la LPPC s’efforce d’établir des mesures de protection de la vie privée plus solides pour les personnes, la PIPA de l’Alberta pourrait être révisée afin de renforcer ses propres protections. Par conséquent, les organisations sont encouragées à continuer de suivre tout fait nouveau découlant de l’examen en cours de la PIPA par le Comité. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à contacter les membres du groupe Bennett Jones Privacy & Data Protection group.