Écrit par Claire M.C. Kennedy
Suivre le célèbre conseil de Wayne Gretzky – « patiner là où la rondelle va, pas là où elle a été » – deviendra plus facile pour les entreprises qui adoptent l’intelligence artificielle (IA). C’est la conclusion que j’ai tirée d’un événement à guichets fermés intitulé From Big Data to Deep Learning: How Business is Embracing Artificial Intelligence organisé à Bennett Jones. L’événement comprenait un panel stellaire discutant de l’impact de l’IA sur les entreprises et la société. Il a été modéré par Deepa Kundur, présidente de la Division des sciences de l’ingénieur et professeure et directrice du Centre for Power &Information, au Département de génie électrique et informatique d’Edward S. Rogers Sr. à l’Université de Toronto. Les membres du comité étaient :
- Benjamin Alarie, titulaire de la chaire Osler en droit des affaires, Faculté de droit de l’Université de Toronto et cofondateur et chef de la direction de Blue J Legal
- Avi Goldfarb, professeur ellison de marketing, Rotman School of Management
- Chris Ouslis, conseiller en technologie industrielle, PARI-CNRC
- Gary Saarenvirta, chef de la direction, Daisy Intelligence
De meilleures prédictions en moins de temps et moins de coûts
Alors, en quoi une citation bien connue sur le hockey est-elle pertinente pour l’IA? Comme l’a dit Goldfarb, l’IA réduit le coût de la prédiction. L’IA permet d’analyser des quantités massives de données beaucoup plus rapidement et à moindre coût que les humains, ce qui signifie que faire des prédictions basées sur des données d’expérience est beaucoup plus facile. Cela permet aux entreprises de prendre de meilleures décisions stratégiques et tactiques, ou en termes de hockey, d’amener leurs gens et leurs capitaux à patiner là où l’occasion sera, pas là où elle a été dans le passé.
Mais qu’en est-il des humains?
Le panel était optimiste quant aux perspectives pour les humains à l’ère de l’IA. Saarenvirta, dont l’entreprise Daisy Intelligence est un chef de file dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour aider les détaillants à prendre des décisions opérationnelles plus intelligentes, a noté que l’IA réduit le fardeau hebdomadaire des épiciers de décider quels produits promouvoir et quels stocks stocker. Cela libère leur talent humain pour des tâches à valeur ajoutée, y compris celles qui nécessitent une intuition humaine.
Et bien qu’il y aura des bouleversements pour les travailleurs dans les professions perturbées par l’IA, et que celles-ci doivent être gérées avec soin, nous pouvons être rassurés par le fait que notre économie a déjà fait ces transitions. Carolyn Wilkins, première sous-gouverneure de la Banque du Canada, a abordé les questions de l’IA et de l’innovation technologique dans son discours du 18 avril 2017 devant la Chambre de commerce de la région de Toronto. L’un de ses thèmes dans Blame it on the Machines? portait sur les progrès technologiques passés qui n’ont pas entraîné une hausse soutenue du chômage global. Pour citer un exemple, Wilkins a souligné qu’il y a un siècle, l’agriculture est passée de représenter plus du tiers de tous les emplois au Canada à moins de deux pour cent aujourd’hui, sans créer une hausse permanente du chômage.
L’intelligence artificielle promet de prendre de meilleures décisions, plus rapidement et moins chères que jamais, et si les entreprises canadiennes l’adoptent, l’économie pourrait remporter une victoire de la taille d’une Coupe Stanley.
Claire Kennedy est la fondatrice de BizSkule.
Traduction alimentée par l’IA.
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