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Le seuil d’examen de la Loi sur la concurrence demeure le même, tandis que le seuil d’examen de la Loi sur Investissement Canada a augmenté pour 2022

08 février 2022

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Écrit par Adam Kalbfleisch and Alysha Pannu

Le Bureau de la concurrence a annoncé que le seuil de notification de la taille des transactions avant la fusion en 2022 en vertu de la Loi sur la concurrence demeurera à son niveau de 2021 de 93 millions de dollars canadiens. Les acquisitions peuvent faire l’objet d’un préavis obligatoire lorsque la valeur globale des actifs de l’entreprise cible au Canada, ou les revenus bruts provenant des ventes au Canada ou en provenance du Canada générés par ces actifs, dépassent la taille du seuil de transaction. Le seuil de la taille des parties (400 millions de dollars canadiens) doit également être atteint pour qu’un avis obligatoire soit obtenu. De plus, certains autres seuils non financiers peuvent s’appliquer en fonction de la structure de la transaction. 

Le seuil de la taille des transactions en vertu de la Loi sur la concurrence est rajusté chaque année par le gouvernement fédéral en fonction d’une formule qui tient compte des variations du PIB nominal du Canada. Dans un communiqué de presse communiqué de presse, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a déclaré que la décision de maintenir le seuil de taille des transactions à son niveau actuel reflète la croissance de l’économie canadienne au cours de la dernière et les pressions continues aux aux prises avec les aux prises avec l’économie, y compris la hausse de l’inflation.  

Innovation, Sciences et Développement économique Canada a également annoncé récemment que certains seuils d’examen pour les investissements effectués par des non-Canadiens en vertu de la Loi sur Investissement Canada (la LIC) augmenteront, à compter de la fin du mois. À l’insintération du seuil de la Loi sur la concurrence, le gouvernement fédéral rajuste ces seuils chaque année en fonction des variations du PIB nominal.  

Le seuil de 2022 pour les investisseurs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui ne sont pas des entreprises d’État a augmenté à 1,141 milliard de dollars canadiens (contre 1,043 milliard de dollars canadiens en 2021) pour les investissements directs impliquant des entreprises non culturelles canadiennes, en fonction de la valeur d’entreprise des actifs de l’entreprise canadienne. Les investisseurs du secteur privé des États-Unis, de l’Australie, du Chili, de la Colombie, de l’Union européenne, du Royaume-Uni, du Honduras, du Japon, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, du Panama, du Pérou, de Singapour, de la Corée du Sud et du Vietnam bénéficient d’un seuil d’investisseur « accord commercial » plus élevé, qui est passé de 1,565 milliard de dollars canadiens à 1,711 milliard de dollars canadiens en 2021), selon le même calcul de la valeur d’entreprise. Le seuil de 2022 pour les investisseurs omc qui sont des entreprises d’État a augmenté à 454 millions de dollars canadiens en fonction de la valeur comptable des actifs de l’entreprise canadienne, en hausse par rapport à 415 millions de dollars canadiens en 2021. 

Les seuils d’examen pour les investissements directs et indirects des investisseurs non membres de l’OMC (5 millions de dollars canadiens et 50 millions de dollars canadiens, respectivement) et pour les investissements directs et indirects dans les entreprises culturelles canadiennes (5 millions de dollars canadiens et 50 millions de dollars canadiens, respectivement) demeurent les mêmes.

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