Les bâtiments écologiques dans la reprise économique

19 juin 2020

Écrit par Natalia Iamundo

Alors que le Canada prend des mesures en vue de la reprise économique après la pandémie de COVID-19, les préoccupations en matière de santé et de sécurité pour les occupants de l’immeuble sont et doivent être primordiales. Il y a eu beaucoup de discussions sur l’avenir des bureaux et des espaces de vente au détail au Canada, car des millions d’employés travaillent maintenant à domicile et les directives de distanciation sociale limitent le nombre de personnes autorisées dans les entreprises physiques. La question est mieux encadrée, cependant, en se demandant comment ces espaces peuvent être réinventés d’une manière qui non seulement répond à ces préoccupations en matière de santé et de sécurité, mais qui favorise simultanément une croissance économique si nécessaire. Le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) et le Conseil du bâtiment durable des États-Unis (USGBC) ont répondu avec leurs visions et leurs stratégies pour le rôle de l’industrie immobilière dans la reprise, avec d’autres étapes à venir.

CaGBC et USGBC répondent à Covid-19

Le rapport du CBDCA Ready, set, grow: How the green building industry can re-ignite Canada’s economy fournit des conseils au gouvernement fédéral sur la façon dont les investissements stratégiques dans les bâtiments écologiques peuvent aider à relancer l’économie canadienne. Il souligne le rôle fondamental que jouent les secteurs de la construction et des infrastructures à une époque critique pour l’action climatique.

L’une des principales recommandations formulées dans le rapport concerne la modernisation du parc immobilier existant du Canada pour qu’il devienne éconergétique. Il note que malgré le vieillissement de l’infrastructure et les projets économiquement viables, les rénovations ne se font pas au niveau nécessaire pour que le Canada atteigne ses cibles d’émissions d’ici 2030. Les obstacles à ces projets comprennent le niveau de risque élevé perçu dans les investissements éconergétiques, les lacunes dans la capacité du marché à déterminer les mesures de rénovation et les produits de prêt limités. Le CBDCa recommande que le gouvernement fédéral alloue 10 milliards de dollars à une réserve pour prêts à perte de première perte pour les prêts à l’appui d’un projet de rénovation en profondeur, qu’il exige l’utilisation d’une approche normalisée pour la souscription, l’élaboration et la mesure des projets de rénovation et qu’il envisage l’utilisation d’obligations « vertes » non de qualité investissement assurées par une institution comme la Société canadienne d’habitation et d’hypothèques.

La nouvelle stratégie de l’USGBC, Une population en bonne santé est synonyme d’une économie saine, vise à tirer parti de LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) et de la communauté mettant en œuvre le système de notation pour soutenir les bâtiments et les communautés dans un monde post-pandémique. Des actions sont en cours et le 9 juin 2020, l’USGBC a publié quatre nouveaux crédits pilotes Safety First en réponse à COVID-19 sur le nettoyage et la désinfection des espaces de bureau, la rentrée dans l’espace de travail, la remise en service du système d’eau du bâtiment et la gestion de la qualité de l’air intérieur pendant la pandémie. Le lendemain, Arc, une filiale de l’USGBC, a lancé un ensemble d’outils et d’analyses conçus pour aider les entreprises à rentrer dans leurs bâtiments et leurs installations. La plateforme technologique permet aux équipes supervisant la durabilité des bâtiments et des lieux de collecter des données, de gérer et de comparer les progrès, de mesurer l’impact et d’améliorer les performances.

L’USGBC tiendra son premier Un forum sur l’économie saine en août 2020, pour écouter les parties prenantes mondiales sur la façon dont les pratiques durables peuvent aider à transformer les espaces nouveaux et existants pour être plus sains et avoir un impact positif sur les personnes et l’économie.

Considérations à l’intention des propriétaires d’immeubles

La pression économique sur les propriétaires et les autres propriétaires d’immeubles est sans précédent en ce moment, car ils cherchent à répondre à la demande d’une meilleure ventilation, d’un accès à la lumière du jour et d’une meilleure qualité de l’air intérieur dans un environnement où il y a un appétit réduit pour les dépenses en immobilisations. En même temps, il existe une réelle opportunité de s’assurer que les investissements d’aujourd’hui sont dirigés vers des projets qui permettront d’atteindre des réductions mesurables des émissions de carbone tout en fournissant des emplois.

Les vérifications de l’efficacité énergétique offrent aux propriétaires de bâtiments un moyen concret d’évaluer les coûts et les avantages, financiers et autres, de la mise en œuvre de divers éléments de rénovation afin de créer des environnements intérieurs plus sains pour les occupants des bâtiments. Ces rénovations peuvent entraîner d’importantes réductions d’émissions et soutenir le secteur des technologies de construction écologique, qui en 2018 a contribué environ 48 milliards de dollars au PIB du Canada, soit une augmentation de 50 % en quatre ans, selon le CBDCa.

Bennett Jones' L’équipe de l’immobilier commercial continuera de suivre ces développements et ce qu’ils signifient pour le rôle de l’industrie immobilière dans la reprise économique du Canada.

Auteur(e)s

Natalia E. Iamundo
416.777.6158
iamundon@bennettjones.com



Traduction alimentée par l’IA.

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