Écrit par Jordan Fremont, Carl Cunningham, Anu Nijhawan and Katelyn Weller
Ce blog a été mis à jour le 23 avril 2020.
Le samedi 11 avril 2020, la Loi no 2 sur les mesures d’urgence liées à la COVID-19 a reçu la sanction royale, modifiant ainsi la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) pour donner effet au cadre de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSW) que le gouvernement fédéral avait précédemment proposé. La loi est en grande partie conforme aux détails de la SSC qui avaient déjà été annoncés (voir nos articles de blogue précédents, Subvention salariale d’urgence du Canada pour les employeurs touchés par la COVID-19 à partir du 30 mars, Ajustionnels sur la Subvention salariale d’urgence du Canada pour les employeurs touchés par COVID-19 à partir du 1er avril, et La Subvention salariale d’urgence du Canada proposée prend un autre tournant à partir du 8 avril), mais comprend également des clarifications et des ajouts notables qui améliorent la capacité des employeurs à accéder à la SSW.
La SSC offre aux « entités admissibles » une subvention salariale pouvant aller jusqu’à 75 % de la « rémunération admissible » versée à un « employé admissible » par semaine pour une période de 12 semaines entre le 15 mars et le 6 juin 2020, jusqu’à concurrence de 847 $ par semaine. La SSSF est réputée par la loi être un trop-payé d’impôt par l’entité admissible et, à ce titre, devrait avoir pour effet de réduire l’impôt futur payable par l’entité admissible ou de générer un remboursement. Tels qu’adoptés, les concepts clés sont les suivants.
Entités admissibles
La SSSF est offerte à un large éventail d’employeurs qui sont des « entités admissibles », y compris les particuliers, les sociétés imposables (y compris les sociétés publiques et privées), certaines organisations exonérées d’impôt et les sociétés de personnes entre entités admissibles. Comme nous l’avonsannoncé précédemment, la SSC N’est généralement pas accessible aux organismes publics, y compris les municipalités, les sociétés d’État, les universités publiques, les collèges, les écoles et les hôpitaux.
Bien qu’ils soient généraux, il est important de noter que ce ne sont pas tous les formulaires d’entreprise courants qui sont inclus dans le terme « entité admissible ». Un exemple notable est une société de personnes dont les membres comprennent un fonds de pension exonéré d’impôt ou une bande autochtone. Il reste à voir si ces sociétés de personnes ou d’autres entités seront prescrites par règlement en tant qu’entités admissibles. Les entités qui ne font pas directement partie des entités inscrites sont encouragées à consulter leurs conseillers juridiques et fiscaux afin de déterminer les prochaines étapes, y compris la recherche de clarté dans les règlements futurs.
Pour être admissibles à la SSSE, les entités admissibles doivent être en mesure de prouver une réduction des « revenus admissibles » d’au moins 15 % en mars ou de 30 % en avril ou en mai en comparant leurs revenus à la période correspondante de 2019. Afin d’offrir de la souplesse aux nouvelles entreprises et aux nouvelles entreprises en mode expansion, les entités admissibles sont autorisées, à titre subsidiaire, à calculer les variations de leurs revenus en comparant les revenus de mars, d’avril et de mai à la moyenne de leurs revenus gagnés en janvier et en février 2020. Si cette autre méthode de calcul d’une réduction de revenu est utilisée, elle doit être utilisée pour toute période de référence future.
Les périodes de référence et les approches disponibles pour mesurer les variations des revenus sont les suivantes :
Claim Period | Required Reduction in Revenue | Reference Period for Reduction in Revenue |
15 mars au 11 avril 2020 | 15% | mars 2019 ou, par élection, la moyenne de janvier et février 2020. |
12 avril au 9 mai 2020 | 30% | Avril 2019 ou, s’il est élu ci-dessus, la moyenne de janvier et février 2020. |
10 mai 6 juin 2020 | 30% | mai 2019 ou, s’il est élu au-dessus, la moyenne de janvier et février 2020. |
Autres périodes d’admissibilité peuvent être prescrites par règlement. |
Une entité admissible qui est admissible au cours d’une période de référence sera réputée être admissible à la prochaine période de référence subséquente. Nous comprenons que cette mesure a été adoptée pour fournir la certitude que, si une entité admissible est admissible pour la période du 15 mars au 11 avril, elle sera également réputée admissible pour la période du 12 avril au 9 mai. Le libellé de la règle déresponsemante laisse entendre qu’une nouvelle qualification serait néanmoins nécessaire pour la période du 10 mai au 6 juin.
Revenus admissibles
Aux fins du calcul de la réduction des revenus admissibles, les revenus sont définis comme les revenus (espèces, comptes débiteurs ou autre contrepartie) provenant des activités commerciales ordinaires de l’entité admissible exercées au Canada, à condition que ces montants proviennent de personnes ou de sociétés de personnes sans lien de dépendance. Les éléments extraordinaires sont exclus.
La loi comprend des règles facultatives particulières régissant le calcul des revenus lorsque la quasi-totalité (généralement 90 % ou plus) des revenus d’une entité admissible provient d’opérations avec lien de dépendance. On s’attend à ce que de telles dispositions s’appliquent, par exemple, lorsqu’une entité admissible vend la totalité de sa production à une société liée qui, à son tour, gagne des revenus sans lien de dépendance, mais n’a pas elle-même d’employés.
Les revenus admissibles doivent être déterminés conformément aux pratiques comptables normales de l’entité admissible, sous réserve de certaines règles adoptées pour la souplesse. Par exemple, bien que les revenus soient généralement déterminés selon la méthode de la comptabilité d’exercice, une entité admissible peut choisir d’utiliser la méthode de comptabilité de caisse. Les entités admissibles qui préparent normalement des états financiers consolidés sont en mesure de calculer leurs revenus sur une base consolidée (lorsqu’un choix est fait) ou sur une base distincte, à condition que chaque membre du groupe soit cohérent.
Notamment, le critère de réduction des revenus est calculé entité par entité. Ainsi, lorsqu’une entité admissible exploite plus d’une entreprise, la SSW peut ne pas être disponible lorsque les seuils de réduction ne sont pas atteints pour l’entité dans son ensemble, même si un secteur d’activité particulier est admissible. Les entités qui pourraient se trouvent dans cette situation sont encouragées à revoir leurs structures organisationnelles avec leurs conseillers juridiques et fiscaux afin de déterminer l’admissibilité.
Des règles particulières s’appliquent au calcul des revenus pour les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif, qui sont autorisés à inclure ou à exclure le financement du gouvernement dans leurs revenus aux fins de l’application du critère de réduction des revenus. Une fois sélectionnée, la même approche s’appliquera pendant toute la durée du programme.
Portée et durée
Pour les entités admissibles, la SSC couvrira jusqu’à 75 % de la « rémunération admissible » versée aux nouveaux employés (jusqu’à concurrence d’une prestation maximale de 847 $ par semaine) qui sont employés au Canada. Pour les employés actuels qui travaillent au Canada, le montant de la SSNP pour un employé donné sera le plus élevé des suivants :
- 75 % du montant de la rémunération admissible versée, jusqu’à concurrence d’une prestation maximale de 847 $ par semaine; et
- le montant de la rémunération admissible versée, jusqu’à concurrence d’une prestation maximale de 847 $ par semaine ou de 75 % de la rémunération hebdomadaire d’avant la crise de l’employé, selon le moins élevé des deux.
Pour les employés admissibles ayant un lien de dépendance (par exemple, les employés de sociétés familiales et de corporations professionnelles), le montant de la subvention sera limité à la rémunération admissible versée au cours de toute période de paie entre le 15 mars et le 6 juin 2020, jusqu’à un maximum de 847 $ par semaine et de 75 % de la rémunération hebdomadaire d’avant la crise de l’employé (selon le moins élevé des deux), et ne sera payable qu’à l’égard des employés ayant un lien de dépendance qui avaient un emploi avant le 15 mars 2020.
Les employés admissibles sont tous les particuliers employés au Canada par l’entité admissible au cours de la période de référence, à l’exception des particuliers qui ne sont pas rémunérés pendant 14 jours consécutifs ou plus au cours de cette période. Deux éléments sont dignes de mention en ce qui concerne cette définition :
- Lorsqu’un employé a fait l’objet d’une mise à pied temporaire ou d’un autre congé sans solde, il convient de noter que la SSUC ne sera pas disponible pour une période de référence à l’égard de cet employé si l’employé a été rappelé à son emploi après avoir été sans rémunération pendant 14 jours consécutifs ou plus à l’égard de cette période de référence. À cet égard, le gouvernement a publié des renseignements supplémentaires le 21 avril, qui indiquent que la SSSW sera disponible pour les employés mis à pied qui sont réembauchés ou rappelés sur une base rétroactive, à condition que leur rémunération rétroactive et leur statut répondent aux critères d’admissibilité pour la période de demande. Bien qu’il ne soit pas fait référence à la façon dont cet énoncé interagit avec la période de 14 jours dans la définition d’employé admissible, lors d’appels avec le personnel de l’Agence du revenu du Canada, il a été suggéré qu’un employeur pourrait être admissible à la SSW à l’égard d’un employé qui a été mis en disponibilité ou en congé sans solde pendant 14 jours consécutifs ou plus au cours d’une période de référence si l’employé est rappelé et payé rétroactivement de telle sorte que : une fois rappelé et payé rétroactivement, l’employé ne serait pas sans rémunération pendant 14 jours consécutifs ou plus au cours de la période de référence. En d’autres termes, si un employé a commencé à mettre en disponibilité temporaire le 17 mars 2020 et que l’employeur a rappelé l’employé le 27 avril 2020, à compter du 18 mars 2020, et a payé l’employé rétroactivement à compter du 18 mars 2020 (et qu’un tel paiement est effectué avant que l’employeur ne présente une demande de SSUC), l’employeur devrait être admissible à la SSUC à l’égard de cet employé rétroactivement au 18 mars; 2020. Toutefois, tout montant de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) reçu par cet employé pour la même période de référence pourrait devoir être remboursé.
- Bien qu’il existe une incertitude sur la question, cela pourrait être interprété comme incluant les non-résidents du Canada qui fournissent des services d’emploi au Canada et qui ont une rémunération admissible qui est assujettie à des retenues aux fins de l’impôt sur le revenu canadien.
La rémunération admissible comprend généralement les traitements, salaires, honoraires, commissions et autres rémunérations (comme les avantages imposables) qui sont habituellement assujettis à des retenues d’impôt sur le revenu, mais excluent les allocations de retraite, les avantages liés aux options d’achat d’actions et certains autres montants. Notamment, il existe une exclusion expresse pour les montants dont on peut s’attendre à ce qu’ils soient payés ou retournés, directement ou indirectement, à l’entité admissible ou à une personne ayant un lien de dépendance. Cette exception pourrait, par exemple, être lue comme s’appliquant lorsqu’un propriétaire ou un gestionnaire verse habituellement un salaire à l’entité employeur aux fins du fonds de roulement. De telles dispositions devraient être examinées attentivement dans le cadre de l’analyse de la SSC. La rémunération admissible exclut également toute rémunération accélérée versée à un employé qui dépasse la rémunération de base de cet employé lorsque l’un des principaux objectifs du paiement accéléré est d’augmenter le montant de la SSW.
Bien que des annonces antérieures aient souligné que l’on s’attendrait à ce que les employeurs maintiennent, dans la mesure du possible, la rémunération des employés aux niveaux d’avant la crise, il ne semble pas y avoir d’obligation législative de le faire.
Notamment, la loi ne prévoit pas d’accorder des montants de SSUC à l’égard des propriétaires et des gestionnaires de petites entreprises qui se sont rémunérés eux-mêmes et tout autre employé ayant un lien de dépendance uniquement au moyen de dividendes plutôt que d’un revenu d’emploi, ou qui ne reçoivent pas de rémunération déterminée au cours de la période de rémunération de base du 1er janvier 2020 au 15 mars 2020.
Remboursement de certaines cotisations salariales
Les cotisations versées par l’employeur à l’assurance-emploi (AE), au Régime de pensions du Canada, au Régime de rentes du Québec et au Régime québécois d’assurance parentale à l’égard d’un employé seront ajoutées au montant de la SSQE payable à une entité admissible pour la période pendant laquelle l’employé est en congé payé (c.-à-d. qu’il n’effectue aucun travail). Les entités admissibles ne sont pas admissibles à recevoir des montants à l’égard des cotisations payées par l’employeur pour les employés qui travaillent réellement pendant la période où l’employeur peut demander la SSW.
Les employeurs sont tenus de continuer à percevoir et à verser des cotisations de l’employeur et de l’employé à l’assurance-emploi, au Régime de pensions du Canada, au Régime de rentes du Québec et au Régime québécois d’assurance parentale, comme d’habitude.
Mesures et pénalités anti-évitement
La loi comprend deux règles anti-évitement qui, le cas échéant, priveront la SSW et pourraient exposer l’entité à des pénalités. Cela fait suite aux déclarations du ministère des Finances selon lesquelles les employeurs qui se livrent à des opérations artificielles en vue de réduire leurs revenus en vue de demander la SSC seraient assujettis à une pénalité égale à 25 % de la valeur de la subvention demandée, en plus de l’obligation de rembourser intégralement la subvention qui a été demandée de façon inappropriée.
La loi contient une règle anti-évitement ciblée qui refusera la SSC à une entité par ailleurs admissible si : (A) l’employeur, ou une personne ou une société de personnes avec lien de dépendance, conclut une opération ou participe à un événement (ou à une série d’opérations ou d’événements) ou prend une mesure (ou omet de prendre une mesure) qui a pour effet de réduire les revenus admissibles de l’employeur pour une période de référence; et B) elle est raisonnable de conclure que l’un des principaux objectifs de l’opération, de l’événement, de la série ou de l’action est d’amener l’employeur à être admissible à la SSNP. La portée de cette règle , c’est-à-dire les mesures prises ou l’omission de prendre des mesures, est peut-être nécessaire compte tenu de la portée de l’allègement prévu, mais, avant de présenter une demande de SSF, nous recommandons que les entités admissibles examinent, avec leurs conseillers juridiques et fiscaux, toute opération ou tout événement hors de l’ordinaire qui pourrait être pris en compte par la règle.
De plus, toute entité admissible assujettie à la disposition ci-dessus est passible d’une pénalité supplémentaire de 25 % de la valeur du montant de la SSW demandé.
Interactions avec d’autres programmes
- Subvention salariale de 10 % : Les employeurs qui ne sont pas admissibles à la SSW peuvent continuer d’être admissibles à la subvention salariale annoncée précédemment de 10 % de la rémunération versée (du 18 mars au 20 juin) jusqu’à concurrence d’une subvention maximale de 1 375 $ par employé et de 25 000 $ par employeur. Pour les employeurs qui sont admissibles à la fois à la SSW et à la subvention salariale de 10 % pour une période donnée, la SSW sera généralement réduite de tout montant versé par l’entremise de la subvention salariale de 10 %.
- Prestation canadienne d’urgence (PCU) : L’admissibilité à la SSNP à l’égard de la rémunération d’un employé est limitée aux employés qui n’ont pas été sans rémunération pendant plus de 14 jours consécutifs au cours de la période de demande (c.-à-d. du 15 mars au 11 avril, du 12 avril au 9 mai et du 10 mai au 6 juin).
Si un employé a été mis à pied pendant 14 jours consécutifs ou plus au cours d’une période de demande sans rémunération à l’égard de cette période, l’employeur ne sera pas admissible à recevoir la SSW pour l’employé à l’égard de la même période de demande. L’objectif est d’éviter un chevauchement entre les paiements en vertu de la SSQE et de la PCU, pour la même période et pour le même employé. Toutefois, il semble que la SSUC sera disponible pour les employés mis à pied qui sont réembauchés ou rappelés sur une base rétroactive, à condition que leur paye et leur statut rétroactifs répondent aux critères d’admissibilité pour la période de demande, et dans des annonces antérieures, le gouvernement avait indiqué qu’il envisagerait d’autres approches qui pourraient limiter le dédoublement, y compris un processus pour permettre aux personnes réembauchées par leur employeur au cours de la même période d’admissibilité d’annuler leur demande de PCU et rembourser ce montant. - Programme de Travail partagé : Pour les employeurs et les employés qui participent à un programme de Travail partagé, les prestations d’assurance-emploi reçues par les employés dans le cadre du Programme de travail partagé réduiront les prestations que leur employeur a le droit de recevoir en vertu de la SSW.
La SSW (c.-à-d. une subvention de 75 %) ou une subvention de 10 % sera considérée comme une aide gouvernementale et incluse dans le revenu imposable de l’employeur. L’une ou l’autre des subventions réduira le montant des dépenses de rémunération admissibles à d’autres crédits d’impôt fédéraux calculés sur la même rémunération.
Comment présenter une demande
Les entités admissibles seront tenues de déposer une demande avant octobre 2020 et devront attester que les seuils de réduction des revenus sont établis. Pour recevoir la SSW, l’entité doit, en date du 15 mars 2020, avoir été enregistrée pour effectuer des versements de paie. Les entités admissibles pourront présenter une demande de SSC au moyen du portail Mon dossier d’entreprise de l’Agence du revenu du Canada ainsi que d’une application Web, le processus de demande s’ouvrant le 27 avril 2020 et les premiers paiements étant effectués à compter du 5 mai.
Notamment, les entités admissibles devront conserver des preuves quant à leur admissibilité à la SSSE, bien que ces documents n’aient généralement pas besoin d’être soumis à l’ARC au moment de présenter une demande.
Il convient également de noter que l’ARC est autorisée à publier le nom de toute personne ou société de personnes qui présente une demande pour la SSW.
Conclusion
Bien que l’adoption de la Loi no 2 sur les mesures d’urgence liées à la COVID-19 marque une étape cruciale pour rendre l’aide à la SSPC largement disponible, il reste de nombreuses questions importantes en suspens, dont certaines pourraient être traitées dans le cadre de règlements futurs. Pour les employeurs qui cherchent à structurer leurs affaires d’affaires de la manière qui leur permettra le mieux d’utiliser l’aide disponible par l’entremise de la SSUC ou d’autres programmes, il n’existe pas d’approche universelle. The Bennett Jones Employment Services, Tax and Les groupes de politique publique continuent de travailler avec les employeurs, le gouvernement et d’autres organisations nationales et locales pour résoudre ces problèmes, et seraient nous sommes heureux de vous aider alors que vous cherchez à identifier et à mettre en œuvre des stratégies en lien avec la pandémie de COVID-19.
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