Écrit par Jared Mackey and Spencer Brown
L’Énoncé économique de l’automne (Énoncé économique) du gouvernement fédéral 2022 Fall Economic Statement (Economic Statement), publié le 3 novembre 2022, a instauré un nouvel impôt sur les rachats d’actions par les sociétés ouvertes au Canada. En vertu de la proposition, qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2024, un impôt de deux pour cent au niveau des sociétés s’appliquerait sur la « valeur nette » des rachats d’actions d’une société. Les programmes de rachat d’actions sont un moyen de rendre de la valeur aux actionnaires et sont lancés par les entreprises pour diverses raisons. En particulier pour les entreprises qui croient que leurs actions sont sous-évaluées, le rachat et l’annulation d’actions réduisent l’offre, augmentent la demande et peuvent entraîner une augmentation du cours de l’action.
Il y a peu de détails disponibles sur la taxe proposée, en attendant le budget fédéral de 2023. Le gouvernement déclare que la taxe sera « ... semblable à une mesure récemment introduite aux États-Unis ». En août 2022, le président Joe Biden a promulgué la Loi sur la réduction de l’inflation, qui comprenait une taxe d’un pour cent sur la valeur marchande des actions nettes de sociétés ouvertes rachetées, à partir de 2023. La mesure dans laquelle la taxe de rachat d’actions proposée par le Canada sera parallèle à sa contrepartie américaine demeure incertaine. La version américaine contient un certain nombre d’exclusions et il reste à voir si le Canada offrira un allégement semblable.
L’impulsion politique en faveur de l’adoption d’une taxe sur le rachat d’actions au Canada n’est pas évidente. L’Énoncé économique a présenté la taxe comme un désincitatif pour les sociétés qui peuvent recourir à des rachats pour « ... détourner les ressources des sociétés de faire des investissements dans leurs travailleurs et leurs entreprises au Canada ». Aux fins de l’impôt, les rachats d’actions par des sociétés ouvertes canadiennes dans le cadre d’offres publiques de rachat dans le cours normal des activités constituent généralement un moyen plus efficace sur le plan fiscal de distribuer les bénéfices aux actionnaires par rapport aux dividendes. Les actionnaires canadiens qui participent à un programme de rachat sont imposés à un taux d’inclusion favorable de 50 % des gains en capital, tandis que les actionnaires non-résidents ne sont généralement pas imposables. Les actionnaires qui continuent de détenir leurs actions ne paient pas d’impôt en raison du programme de rachat jusqu’à ce qu’ils disposent de leurs actions, que ce soit par le biais d’une vente ou en raison des règles dé réputées de la Loi de l’impôt sur le revenu. La taxe de rachat proposée par le Canada pourrait être considérée comme un moyen de limiter ces gains d’efficacité fiscale et d’uniformiser les règles du jeu.
Le gouvernement prévoit que la taxe proposée sur le rachat d’actions augmentera les revenus fédéraux de 2,1 milliards de dollars sur cinq ans. Jusqu’à ce que le gouvernement fédéral publie plus de détails, les entreprises canadiennes devraient examiner attentivement le calendrier des rachats d’actions et des émissions d’actions.
Nous suivrons ces développements et sommes disponibles pour discuter de la façon dont la taxe proposée peut affecter votre entreprise. Si vous avez des questions au sujet de la taxe proposée sur les rachats d’actions, veuillez communiquer avec le Bennett Jones Tax group.
Traduction alimentée par l’IA.
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