Écrit par Duncan McPherson, Sharon Singh and David Little
Le vaste et vaste secteur du transport maritime et de la logistique s’est rapidement adapté face à la pandémie de COVID-19. Une partie essentielle des chaînes d’approvisionnement, des ports et d’autres terminaux maritimes est restée ouverte aux affaires, avec des mesures de santé et de sécurité améliorées, maintenant des liens vitaux avec le monde pour les réseaux de transport routier et ferroviaire nord-américains.
Afin de garder les ports canadiens ouverts au commerce international, le gouvernement fédéral a exempté les travailleurs du secteur maritime de ses restrictions de voyage international, permettant aux équipages maritimes et à d’autres travailleurs clés de monter à bord de vols internationaux à destination du Canada pour exercer leurs fonctions, à condition qu’ils ne soient pas symptomatiques. Les congés à terre pour les gens de mer arrivant dans les ports canadiens ont toutefois été assujettis à
Tout en s’adaptant aux nouvelles réalités opérationnelles, le secteur du transport maritime et de la logistique, comme de nombreux autres secteurs, fait face à des incertitudes considérables en matière d’environnement commercial. Nous passons en compte dans ce blog sur les questions pertinentes à court et à long terme d’importance qui se posent à l’époque de COVID-19.
Maintien des flux de trésorerie et des finances
Pour maintenir les flux de trésorerie, les exploitants canadiens de services de transport maritime et de logistique qui envisagent de réduire leur masse salariale pourraient vouloir avoir accès à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSW), s’ils sont admissibles. Pour plus de détails, veuillez consulter COVID-19 Relief for Employers: The Canada Emergency Wage Subsidy is Approved.
Pour ceux qui ont besoin d’avoir accès à des capitaux, il existe une variété de programmes gouvernementaux qui sont maintenant disponibles auprès de prêteurs privés.
L’une des options est le Compte de la Banque d’urgence du Canada (CUEC), qui offre un crédit sans intérêt jusqu’à 40 000 $ pour les coûts d’exploitation immédiats tels que la paie, le loyer, les services publics, l’assurance, l’impôt foncier ou le service de la dette. Il est offert aux employeurs canadiens dont la masse salariale totale se situe entre 20 000 $ et 1,5 million de dollars en 2019 et qui sont en activité depuis le 1er mars 2020. Si le prêt est remboursé d’ici le 31 décembre 2022, 25 % (jusqu’à 10 000 $) seront annulés. Si le prêt n’est pas remboursé d’ici le 31 décembre 2022, le solde restant sera converti en prêt à terme de trois ans à un taux d’intérêt de 5 %.
Une deuxième option est un programme de garanties de prêts géré par la Société pour l’expansion des exportations (EDC) offert par les prêteurs. Il permet aux institutions financières d’émettre des prêts à terme de crédit d’exploitation et de flux de trésorerie pouvant atteindre 6,25 millions de dollars à des clients existants, dont 80 % sont garantis par EDC. Cet argent doit être utilisé pour les dépenses d’exploitation, et non pour le versement de dividendes, les prêts aux actionnaires, les primes, le rachat d’actions, l’émission d’options, les augmentations de la rémunération de la haute direction ou le remboursement / refinancement d’autres dettes.
Enfin, il y a aussi un programme géré par la Société de développement des entreprises (BDC). Ce programme offre des prêts à terme pour les besoins opérationnels et de liquidité des entreprises, ce qui pourrait inclure le paiement d’intérêts sur la dette existante. Les prêts seraient à intérêt seulement pour les 12 premiers mois, avec une période de remboursement de 10 ans. Le programme est conçu en trois segments pour cibler le soutien à différentes tailles d’entreprise.
- Prêts pouvant atteindre 312 500 $ aux entreprises dont les revenus sont inférieurs à 1 million de dollars.
- Jusqu’à 3,125 millions de dollars pour les entreprises dont les revenus se sont compris entre 1 et 50 millions de dollars.
- Jusqu’à 6,25 millions de dollars pour les entreprises dont les revenus dépassent 50 millions de dollars.
Le ministère des Finances et l’Agence du revenu du Canada ont également prolongé plusieurs dates limites fédérales de production, de paiement et de versement des déclarations de revenus pour les entreprises. De plus amples détails sur ces initiatives sont disponibles dans Délais de production, de paiement et de versement fédéraux accélérés au milieu de COVID-19 et Plan d’intervention économique du Canada contre la COVID-19.
Les organismes de réglementation canadiens réduisent également de façon sélective le fardeau administratif, ce qui pourrait faciliter les économies opérationnelles pour les exploitants maritimes. Par exemple, le gouvernement fédéral a récemment assoupli certaines exigences applicables au transport de désinfectant pour les mains, y compris par bateau : Nouvelles exemptions et exigences particulières pour la production et le transport de désinfectants pour les mains pendant la COVID-19. Lorsque les obligations réglementaires créent des défis en ce moment, il est recommandé aux exploitants de demander conseil et d’envisager de demander des assouplissements.
Bonne gouvernance
Alors que des défis surgissent dans le maintien des chaînes d’approvisionnement essentielles, la protection des employés et la planification d’un avenir incertain, une attention particulière devrait être accordée aux communications entre la communauté et les parties prenantes. Les principales recommandations pour les organisations relatives aux parties prenantes et aux communautés dans la réponse à COVID-19 sont énoncées ici: COVID-19 - Partenariats, communautés, fournisseurs et parties prenantes.
En particulier, la structure réglementaire, les responsabilités et les obligations uniques des administrations portuaires présentent des considérations supplémentaires pour les locataires du port, les utilisateurs et les administrations portuaires elles-mêmes. Certains terminaux font actuellement l’objet d’une planification, d’un aménagement ou d’une construction, ce qui continuera d’être le cas à l’avenir. En plus des mêmes défis auxquels l’ensemble de l’industrie de la construction est confrontée avec la COVID-19, la gestion des projets d’immobilisations dans le contexte des relations avec les administrations portuaires créera probablement des défis uniques pour les ports et les exploitants de terminaux.
Étant donné que les conseils d’administration des organismes de logistique et de transport maritimes peuvent faire face à des choix difficiles concernant l’allocation de ressources limitées et la gestion de risques sans précédent, envisagez une attention renouvelée aux fonctions des administrateurs, comme expliqué ici: COVID-19 Considérations pour les administrateurs.
Comprendre l’environnement émergent du commerce et de l’investissement
En tant que porte d’entrée commerciale du Canada vers le monde, les perspectives de croissance à long terme des ports et des terminaux maritimes du Canada dépendront de solides relations commerciales internationales. La pandémie de COVID-19 a déjà eu, et continuera d’avoir, des effets de grande portée sur le commerce international et, compte tenu de sa forte dépendance au commerce, sur l’économie canadienne.
Au cours des mois qui ont suivi l’éclosion initiale de la COVID-19, diverses questions liées aux douanes, au contrôle des exportations et aux négociations commerciales ont été soulevées, ce qui a eu une incidence sur la circulation des marchandises au Canada, ce qui soulève de nouvelles considérations pour les installations qui envisagent des agrandissements ou d’autres nouvelles affaires. Pour plus de détails sur les impacts de la COVID-19 sur le commerce, veuillez consulter: Trade Implications of COVID-19 from a Canadian Perspective.
De plus, le gouvernement fédéral a récemment annoncé qu’il examinerait particulièrement les investissements étrangers contrôlants et non majoritaires de toute valeur dans les entreprises canadiennes liées à la santé publique ou impliquées dans la fourniture de biens et de services essentiels aux Canadiens ou au gouvernement. Veuillez consulter Foreign Investment to faire l’objet d’une surveillance accrue en vertu de la Loi sur Investissement Canada pendant la pandémie de COVID-19 pour plus de détails.
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