Écrit par Steve Major KC, Drew Broughton, Kevin Myson et Julia Pasieka
Points clés à retenir
- La première ministre Danielle Smith et l’ancien gouverneur du Texas et secrétaire à l’Énergie des États-Unis, Rick Perry, sur les opportunités actuelles dans l’industrie de l’énergie.
- IA, centres de données et approvisionnement énergétique.
- Stratégie énergétique dans un monde bifurqué.
- Engagement autochtone dans les projets énergétiques.
- Réduction des émissions mondiales grâce aux exportations de GNL.
En tant que participants actifs, avec d’autres leaders d’opinion, Bennett Jones a compilé nos principaux enseignements tirés des allocutions principales, des forums et des panels au CEEA 74.
Opportunités dans l’industrie énergétique de l’Alberta
La conférencière principale, la première ministre albertaine Danielle Smith, a exprimé sa ferme conviction que l’Alberta se trouve à un carrefour clé pour la croissance énergétique, avec un intérêt international croissant pour l’approvisionnement énergétique de l’Alberta, ainsi que son opportunité unique de façonner l’avenir grâce à une pensée innovante et des politiques tournées vers l’avenir. En assumant son rôle de chef de file dans le secteur énergétique canadien, l’Alberta peut impulser des changements significatifs et durables qui profitent à l’ensemble du pays et contribuent à financer des programmes sociaux, des hôpitaux, des écoles, des centres communautaires et des infrastructures à travers le pays. Pour accélérer les progrès, l’Alberta et les autres provinces, en tant que véritables propriétaires des ressources selon la Constitution canadienne, devraient aussi adopter une approche proactive en négociant directement avec les investisseurs internationaux et les autorités gouvernementales. Le premier ministre Smith croit que l’engagement direct peut simplifier les échéanciers des projets, aligner les parties prenantes et réduire les retards souvent causés par le processus réglementaire fédéral, assurant ainsi que les initiatives énergétiques essentielles avancent efficacement. Bien que le gouvernement fédéral puisse avoir une certaine implication dans l’établissement des règles du commerce international, le premier ministre Smith estime que les provinces ne devraient pas attendre que le gouvernement fédéral mène cette charge.
Bien qu’il y ait un optimisme prudent dans le secteur autour de la Loi sur une économie canadienne, les leaders de l’énergie comprennent que l’optimisme seul ne suffit pas. La Loi doit être appuyée par des actions décisives où les gouvernements fédéral et provinciaux travaillent en collaboration pour, comme l’a justement dit un panel, faire avancer les « choses ». Cela exige un engagement commun à briser les barrières bureaucratiques et à favoriser un environnement où les projets énergétiques peuvent prospérer. Actuellement, il y a tout simplement trop de politiques réglementaires qui ralentissent l’industrie.
La première ministre Danielle Smith a également discuté du potentiel de l’Alberta pour être un leader dans le développement des énergies renouvelables, démontrant que l’avenir de l’énergie repose sur un mélange inclusif. En tirant parti de son expertise existante en infrastructure énergétique et en innovation, l’Alberta est particulièrement bien placée pour intégrer les énergies renouvelables à son portefeuille d’énergie tout en continuant de soutenir les sources d’énergie traditionnelles. Cette approche équilibrée assure la stabilité économique, la responsabilité environnementale et la sécurité énergétique à long terme, prouvant que la croissance des énergies renouvelables et traditionnelles peut coexister et favoriser un avenir durable — une approche « tout cela à la fois ». La réalité d’aujourd’hui, cependant, est que le soleil ne brille pas toujours, le vent ne souffle pas toujours, l’hydroélectricité en Alberta est négligeable et l’énergie nucléaire (par exemple, les petits réacteurs modulaires) est encore à une décennie, ce qui signifie que notre pétrole et notre gaz naturel devront concrètement alimenter la majeure partie de notre énergie albertaine et servir de base dans un avenir rapproché.
Le premier ministre Smith a expliqué aux participants que notre Confédération est composée de niveaux égaux de gouvernement fédéral et provincial, et non de niveaux supérieurs ou inférieurs, ce qui signifie que l’Alberta a dû défier le gouvernement fédéral lorsqu’il s’écarte de sa voie juridictionnelle légitime. Elle a cité deux récents succès en litige (l’interdiction des plastiques et le recours en vertu de la Loi sur l’évaluation d’impact, ce dernier impliquant la représentation de Bennett Jones) où les tribunaux ont approuvé les vues constitutionnelles de l’Alberta.
L’ancien gouverneur du Texas et secrétaire à l’Énergie des États-Unis, Rick Perry, un autre conférencier principal divertissant, a partagé des leçons et des stratégies précieuses tirées du succès du Texas à devenir une superpuissance énergétique, un aimant à la croissance axée sur l’investissement et à bâtir une main-d’œuvre forte et éduquée. Il a souligné que l’Alberta possède le même potentiel de leader, tant au Canada que sur la scène mondiale, en défendant une énergie durable, propre et sécuritaire. Créer un environnement favorable aux entreprises facilitera cette croissance en attirant des investissements, en favorisant l’innovation et en permettant le développement d’une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir les ambitions de leadership énergétique de l’Alberta. Le gouverneur Perry a établi des comparaisons intéressantes entre les approches entrepreneuriales, travailleuses et « possibles » que l’on trouve au Texas et en Alberta. Alors que le Texas a déployé sa puissance économique pour croître, l’Alberta peut aussi le faire. Le gouverneur Perry défend la théorie selon laquelle un mix énergétique réaliste est, et continuera d’être, au cœur de la richesse mondiale à l’avenir et aussi un élément clé de la solution pour mettre fin à la pauvreté énergétique. Il soutient également la contestation occasionnelle du gouvernement fédéral devant les tribunaux et partage son propre parcours étendu lorsqu’il dirigeait le Texas.
Expansion des centres de données et de l’approvisionnement en énergie
L’émergence continue de l’IA a été un sujet majeur de discussion, soulignant l’opportunité importante pour l’Alberta d’attirer des investissements dans les centres de données propulsés par l’IA. Ces installations, avec leur consommation d’énergie immense, ne peuvent pas simplement dépendre du réseau principal, car leurs besoins énergétiques et leur stabilité pourraient rivaliser avec la consommation électrique de toute la province. Le premier ministre Smith a souligné l’importance des solutions « derrière le compteur » — des systèmes électriques indépendants qui fonctionnent séparément du réseau albertain — pour répondre à ces besoins énergétiques uniques, qui représentent une opportunité remarquable pour les producteurs de la province. Le premier ministre Smith encourageait les participants à mettre leurs projets en avant, avec l’assurance qu’il y aura des approbations rapides pour ceux qui ont du sens.
Le consensus parmi les participants à la conférence était clair : les abondantes réserves de gaz naturel de l’Alberta, combinées à son climat plus frais, constituent une solution idéale. En construisant des installations alimentées au gaz à proximité des centres de données, l’Alberta peut fournir une alimentation électrique directe, fiable et efficace, positionnant la province comme un chef de file dans le soutien aux infrastructures nécessaires à l’innovation en IA, et l’endroit idéal pour encourager l’investissement dans ce marché en croissance.
Le gouverneur Perry était catégorique : l’Amérique du Nord doit gagner la course IA/Centres de données avec le consortium BRICS, citant des leçons historiques sur la façon dont l’avenir pourrait changer si ce n’est pas le cas. Bien qu’il y ait actuellement des tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada, nous restons des voisins géographiques et culturels qui « continueront à vivre ensemble, à se marier et à faire affaire les uns avec les autres ».
Dr Virram Mansharamani—Auteur de Boombustology et conférencier à Yale
Conférencier invité Les écrits du Dr Mansharamani ont été publiés dans Bloomberg, Fortune, Forbes, il a été conférencier à Harvard et est actuellement chargé de cours à Yale. Il a fait l’histoire de suivre les tendances mondiales et a clairement indiqué que, du moins selon lui, la montée précédente du globalisme et du multilatéralisme a laissé la plupart des citoyens ordinaires insatisfaits, et mène, à son tour, à la fois au nationalisme (« ils nous l’ont fait ») et aux mouvements populistes (« nous nous le faisons à nous-mêmes ») à travers le monde — cette combinaison ayant encore mené au protectionnisme.
Selon le Dr Mansharamani, le monde se divise maintenant en deux systèmes mondiaux, non seulement basés sur la géographie mais aussi sur des valeurs partagées, alimentant une guerre croissante entre les États-Unis et la Chine (et des guerres par procuration) sur les lignes de la sécurité nationale, du commerce et des différentes races des armes, de l’espace, des minéraux critiques, de l’exploitation minière en haute mer, de la technologie numérique et de la fintech, L’IA, l’alimentation mondiale, les produits pharmaceutiques, les frontières (par exemple, l’Arctique), ainsi que l’influence des politiques commerciales et climatiques. Par conséquent, le Dr Mansharamani admet qu’il est temps de penser différemment, par exemple dans le cadre d’une stratégie pour l’hémisphère occidental, en mettant particulièrement l’accent sur la force et l’étendue de notre industrie nord-américaine des hydrocarbures.
Engagement autochtone dans les projets énergétiques
L’Alberta a longtemps été un chef de file en matière d’engagement autochtone, et les conférenciers ont souligné l’importance d’impliquer les partenaires autochtones dès le tout début et tout au long du cycle de vie des projets énergétiques — pas seulement dans les dernières étapes. En adoptant cette approche, l’Alberta pourra continuer à faire avancer les projets énergétiques tout en favorisant une participation significative et en obtenant de meilleurs résultats pour toutes les parties prenantes. La récente expansion de TMX, enfin achevée, est considérée comme un exemple d’engagement autochtone étendu, principalement en Alberta et en Colombie-Britannique, et tient la promesse d’une véritable réconciliation économique avec nos communautés autochtones.
L’ancienne conseillère en chef Crystal Smith a également partagé de puissantes leçons de leadership de Cedar LNG, le plus grand investissement en infrastructures dirigé par des Autochtones au Canada et le premier projet mondial de GNL à majorité autochtone. Sous la direction du chef Smith, la Nation Haisla a été impliquée dès la création du projet, établissant une référence pour la manière dont une participation autochtone précoce et soutenue peut mener à la fois à la réconciliation et au succès concret. Cedar LNG est un modèle pour les projets futurs, démontrant comment la collaboration peut stimuler l’innovation et la prospérité partagée.
Le chef Smith a également mis l’accent sur les négociations de nation à nation, qui reconnaissent la diversité des intérêts, des valeurs et des priorités des différentes Premières Nations le long des parcours du projet. Cette approche favorise la collaboration non seulement en Alberta, mais aussi entre les juridictions, car les communautés autochtones de l’Alberta peuvent collaborer avec leurs homologues de la Colombie-Britannique et du Nord-Ouest Pacifique pour établir des relations et faciliter des projets énergétiques transfrontaliers et directs au marché. En adoptant ces stratégies, l’Alberta peut renforcer son rôle de chef de file dans la réconciliation et le développement énergétique.
Réduire les émissions mondiales grâce aux exportations de GNL
Le Canada a une occasion importante de jouer un rôle clé dans la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre en exportant son gaz naturel pour remplacer le charbon dans les pays en développement à forte population, où de nouvelles centrales au charbon sont encore construites toutes les deux semaines. La demande de GNL canadien s’étend à d’autres pays asiatiques qui cherchent activement à augmenter leurs volumes de GNL, soulignant le fort appétit international pour une énergie canadienne fiable et propre. Les émissions mondiales n’ont pas de frontières géographiques.
Les conérenciers principaux et panélistes ont souligné que le Canada ne peut pas se permettre de manquer de nouvelles occasions d’accroître ses exportations de GNL, et que le Canada doit agir dès maintenant pour répondre à la demande mondiale croissante. Cela positionnerait le Canada comme un acteur clé dans la transition vers une énergie plus propre tout en évitant le risque de perdre des parts de marché au profit de concurrents internationaux, dont certains ne sont pas aussi engagés à réduire les émissions. Le consensus des participants était qu’il existe en fait un argument d’affaires pour un GNL canadien plus propre, démontré par une demande internationale continue pour notre offre.
Bennett Jones Energy Group
Bennett Jones est le principal cabinet d’avocats en droit de l’énergie au Canada, avec le plus grand groupe dédié à l’énergie au pays, actif dans tous les secteurs de l’industrie. Nous accueillons favorablement une discussion sur la façon dont ces tendances et tendances mises en lumière à la CEE '74 pourraient affecter ou impacter votre entreprise et organisation, ainsi que sur la meilleure stratégie à adopter pour l’avenir. Nous vous invitons à contacter l’un des auteurs mentionnés ci-dessus à cet égard.
Traduction alimentée par l’IA.
Veuillez noter que cette publication présente un aperçu des tendances juridiques notables et des mises à jour connexes. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne saurait remplacer un conseil juridique personnalisé. Si vous avez besoin de conseils adaptés à votre propre situation, veuillez communiquer avec l’un des auteurs pour savoir comment nous pouvons vous aider à gérer vos besoins juridiques.
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